L’ouvrage que vous allez découvrir a été élaboré dans le cadre du dispositif « Du labo à la classe » porté conjointement par l’académie de Montpellier, l’enseignement agricole et l’université de Montpellier. Il s’inscrit dans le prolongement du premier ouvrage « L’évolution en action » dont les thématiques permettaient de fournir aux enseignantes et enseignants des exemples et activités pour expliquer à leurs élèves que l’évolution biologique, centrale en biologie, se déroule bien sous leurs yeux ici et maintenant.
Dans le présent ouvrage, le dispositif « Du labo à la classe » prend pour thème l’écologie de la santé qui est au cœur de l’actualité scientifique. Cette thématique consiste à utiliser les outils et les concepts de l’écologie et de la biologie évolutive pour l’étude intégrée et concertée de la santé humaine, animale et des plantes. Ce livre s’inscrit donc dans la mouvance internationale « One health » qui vise à convaincre que la santé humaine (médecine) ne peut se construire indépendamment des recherches en santé animale (vétérinaire) et en santé des écosystèmes (écologie/agriculture). Les êtres humains et leur santé doivent donc être considérés au sein des écosystèmes (plus ou moins anthropisés) dans lesquels ils s’inscrivent.
Cet ouvrage « Écologie de la santé » a été construit grâce à une série de formations-actions conduites sur trois années de 2020 à 2022 dans l’académie de Montpellier.

Accès à la version en ligne

Accès à « L’évolution en action 2021 »

Comme l’exige un travail éditorial de qualité, les productions de chaque groupe ont été relues et commentées par des personnes compétentes extérieures. C’est le groupe SVT de l’institut de recherche pour l’enseignement des sciences (IRES) au sein de la Faculté des Sciences de Montpellier, composé d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et d’inspecteurs, qui a effectué la relecture de tous les posters. Toutes les pistes d’activités proposées ont été relues par le comité éditorial qui a proposé des pistes d’amélioration aux différents groupes. Les activités ont alors été retravaillées par chaque groupe, en dehors des temps de formations, nécessitant parfois plusieurs allers et retours. Enfin, l’infographie, la mise en page et la publication des 19 chapitres ont été réalisés par l’Association des Professeurs de Biologie et de Géologie (APBG).

Il est maintenant temps pour nous de vous laisser découvrir cet ouvrage, conçu dans un contexte sanitaire qui faisait résonance à son contenu. Nous espérons que tous les enseignants dans le secondaire mais également en classes préparatoires et dans les universités vont s’emparer de la diversité de ses exemples et des scénarios pédagogiques pour les adapter avec leurs élèves et étudiants afin qu’ils découvrent la thématique de l’écologie de la santé centrale dans le monde scientifique actuel et futur.

Nous vous annonçons la publication gratuite et accessible pour toutes et tous de l’ouvrage « Du laboratoire à la classe : l’évolution en action ».

Il a été réalisé par les enseignants de l’Académie de Montpellier en partenariat avec les chercheurs et enseignants-chercheurs de l’Université de Montpellier. Une volonté de longue date dans l’Académie de Montpellier était de mettre en place une collaboration durable entre les chercheurs et les enseignants pour intégrer dans les séquences pédagogiques des ressources issues d’articles scientifiques authentiques. Ceci nécessite une adaptation qui préserve la rigueur scientifique et conduit à un support compréhensible et exploitable par les élèves. Ce travail de didactisation doit être le fruit d’une réflexion conjointe entre le monde de la recherche et celui de l’éducation. Trois journées inscrites au plan académique de formation ont impliqué une soixantaine de professeurs de SVT de collèges et de lycées de l’Académie de Montpellier, 4 IA-IPR et 13 Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de l’Université de Montpellier. Des équipes mixtes (secondaires / universitaires) ont été constituées et ont mené à  la construction de 13 chapitres portant sur 11 taxons différents qui permettront dorénavant à tous les enseignant de SVT de construire et d’illustrer le concept de sélection avec leurs élèves à partir d’exemples plus variés.
Le projet I-Site MUSE  « Montpellier Université d’Excellence-MUSE » financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a pris en charge tous les frais d’impression de cette ouvrage à destination de tous les établissements et l’APBG (Association des Professeurs de Biologie et de Géologie) a contribué à l’adaptation des ressources, a permis la mise en page ainsi que la mise en ligne de cet ouvrage.
Pour qu’il vous soit possible de prendre connaissance de l’ouvrage dans sa version papier, tous les établissements où les SVT sont enseignées (soit près de 10 000) vont recevoir dans les jours prochains un exemplaire de l’ouvrage  » Du laboratoire à la classe : l’évolution en action ». Vous devez tout mettre en œuvre pour retrouver l’exemplaire dans votre établissement. 
Pour que vous puissiez toutes et tous travailler avec ces ressources, elles sont également disponibles en ligne en suivant ce lien : https://www.apbg.org/publi_evolution_action/

Nous espérons que vous apprécierez cet ouvrage et que vous vous en emparerez pour adapter les propositions d’activités qu’il contient dans vos classes, avec vos élèves, pour améliorer leur compréhension de la sélection naturelle dans ses nombreuses facettes à partir d’exemples variés.

Mathieu Sicard, Professeur à l’Université de Montpellier
David Boudeau, Président de l’APBG
Patrice Fabre, IA-IPR Académie de Montpellier

Une aide du CNRS pour comprendre l’infection au SARS-CoV-2

Des équipes de recherche CNRS et Aix-Marseille Université-Institut de Microbiologie de la Méditerranée ont produit des capsules vidéo et des fiches sur le thème du SARS-CoV-2. On les trouve sur un site «Diffusons la science, pas le virus», qu’elles ont crée. Ces productions scientifiques et pédagogiques sont destinées au grand public, aux professeurs de SVT et aux élèves. Les capsules vidéo peuvent être utilisées en classe et permettent une meilleure compréhension de l’infection par le SARS-CoV-2. Les fiches scientifiques, téléchargeables, permettent d’approfondir le thème abordé et d’accompagner les adultes et les professeurs dans la lecture et l’utilisation des vidéos.

Voici les deux liens pour accéder aux vidéos et aux fiches ainsi que la liste des questions développées :

• Chaîne YouTube CNRS où visionner les vidéos
• Blog où télécharger les fichiers texte et visionner les vidéos

Une coopération CNRS – APBG, initiée par Gilbert Faury

L’APBG est heureuse de cette nouvelle coopération avec le CNRS pour une mise au point des connaissances et une aide à la pratique enseignante, sur un thème d’actualité. Des connaissances qui sont indispensables pour une prévention efficace contre cette pandémie et permettre aux élèves de devenir des acteurs de la lutte contre l’épidémie. Des outils remarquables qui permettent aussi de lutter contre les théories irrationnelles qui fleurissent sur le net à la faveur de la crise sanitaire.

Nous remercions vivement Tâm MIGNOT et Yann VACHER, les deux Directeurs de publication, et Mireille ANSALDI, créatrice du blog-Laboratoire de Chimie Bactérienne-CNRS-Aix Marseille Université-Institut de Microbiologie de la Méditerranée.

Nos remerciements s’adressent également au Docteur Daniel SEIFER qui nous avais déjà mis en relation avec les chercheurs et avec qui nous avions pu construire les 2 fiches sur les hémochromatoses disponibles dans les ressources santé sur notre site.

L’aide de l’Académie des sciences

Eric Westhof, Délégué à l’éducation et à la formation, nous propose sur ce même thème, une liste des actions et ressources accessibles sur le site de l’Académie (vidéos de conférences, fiches, rapports, guides et ressources pédagogiques). Des outils remarquables pour nos enseignements.

Qu’il soit vivement remercier ainsi que tous les auteurs de ces ressources scientifiques et pédagogiques. Vous avez tous les liens de ces ressources sur la fiche téléchargeable.

Société Française de Virologie

Conférence de Hubert Laude le
lundi 26 avril à 18h30 sur le thème « Coronavirus des animaux et des hommes faits et méfaits » 
dans le cadre des XXIIIèmes Journées Francophones de Virologie
(https://jfv-2021.sciencesconf.org).

SIGNEZ LA PÉTITION

La réforme du lycée et du baccalauréat, imposée par le ministère contre l’avis des professeurs, nuit à la qualité du travail des élèves de Première et de Terminale.
La préparation des «  épreuves communes  », les épreuves anticipées de français, l’épreuve de spécialité abandonnée en fin de Première, les épreuves de spécialité conservées en Terminale, l’épreuve de philosophie, le Grand oral — qui ne bénéficie d’aucun moyen ni horaire spécifiques — l’élaboration par les élèves de leur projet d’orientation, le choix des vœux qu’ils formulent sur Parcoursup : le calendrier imposé par la réforme institutionnalise le désordre. Il exerce sur les élèves une pression qui les empêche de travailler sereinement. Il rend impossible la maîtrise de nouveaux programmes trop volumineux, et conçus sans tenir compte des conditions réelles d’apprentissage.
Cette désorganisation affecte aussi le travail des professeurs et des personnels. Elle exige de leur part une dépense d’énergie disproportionnée, qui les détourne de leurs tâches essentielles.
Contrairement à ce qu’affirme le ministre Jean-Michel Blanquer, la réforme n’a pas pour effet de simplifier le baccalauréat, mais elle rend son organisation absurdement complexe. Elle affecte la qualité des apprentissages, fragilise les élèves en les privant des repères que leur donne le groupe-classe, et compromet ainsi leur réussite dans le Supérieur.

La crise sanitaire aggrave les méfaits de la réforme.
À cause du confinement, les élèves n’ont pu bénéficier en 2019-2020 d’une année scolaire normale. Rien de concrètement réalisable n’a été mis en place à la rentrée pour remédier à leurs lacunes.
Pour répondre aux contraintes d’une nouvelle année très incertaine, pendant laquelle élèves et professeurs vont travailler sous la menace permanente de la pandémie, les mesures proposées par le ministère sont insuffisantes et inadéquates. D’une part, en supprimant les épreuves communes, on étend le contrôle continu, ce qui accroît encore la pression que la réforme fait déjà peser sur les élèves, et affaiblit encore davantage la valeur nationale du baccalauréat. D’autre part, le travail «  hybride » instauré par certains établissements, certes nécessaire pour garantir la sécurité sanitaire, aggrave les inégalités entre les élèves et les établissements, compromet la continuité pédagogique et donc la préparation à l’examen.
Le ministère a refusé toute demande d’aménagement des programmes quand il en était encore temps. Il convient maintenant d’aménager les épreuves et le calendrier.

Nous demandons donc pour cette année :

• le report à juin des épreuves de spécialité, pour laisser aux élèves le temps d’y être effectivement préparés ;
• la suppression de l’épreuve du Grand oral  ;
• un aménagement de toutes les épreuves du baccalauréat  ;
• une limitation des contenus des programmes attendus pour les épreuves.

Pour les années à venir, nous demandons une remise à plat de la réforme. Au minimum, le calendrier aberrant imposé par la réforme doit être réaménagé, et une réflexion approfondie doit être conduite sur les programmes, sur la définition du Grand oral et sur les moyens alloués à sa préparation.